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Sortons de la crise en santé et en sécurité

« Les crises que nous vivons aujourd’hui sont multiples. Il y a bien évidemment la crise sanitaire, mais à celle-ci s’ ajoute une crise économique, une crise écologique, une crise sociale et une crise des conditions de travail .» pour jacques lé tourne au, il est important que les travailleuses et les travailleurs soient partie prenante de la relance dont le Québec a aujourd’hui besoin.

Le président de la CSN relève que la crise sanitaire que nous vivons depuis une année fait ressortir les 20 années d’austérité qui ont comprimé les dépenses en santé, dans les services sociaux ou encore en éducation. « Je ne compte plus les services sousfinancés comme les aides aux femmes victimes de violence par exemple, que la crise actuelle a mis en lumière », ajoute Jacques Létourneau.

UN TRAVAIL QUI NE REND PAS MALADE

Pour sortir de cette crise en santé et en sécurité, il faut non seulement que la santé physique soit mieux protégée, mais il faut surtout que la santé mentale soit enfin prise en compte. « La coupe est à moitié pleine avec le projet de loi actuellement en discussion. Il y a plus de 20 ans que l’ o ms plaide pour une meilleure considération de la santé psychologique dans la protection des travailleuses et des travailleurs », précise le président de la CSN. Le projet de Loi 59, réformant le régime de santé et de sécurité au travail, comme présenté est nettementin suffisant. il ne prend pas en compte les nouvelles réalités de la santé mentale au travail où, par exemple, les frontières entre les temps de travail et de nontravail tendent à disparaître.

DES SERVICES PUBLICS FORTS

« Le Premier ministre remercie régulièrement ses “anges gardiens”. Ce n’est pas suffisant. Il faut maintenant des gestes tangibles pour améliorer les conditions de travail. Les négociations actuelles piétinent, mais nous voulons une bonne entente négociée », poursuit Jacques Létourneau.

Pour garantir à la population des services publics de qualité, de meilleures conditions de travail sont importantes. Un réinvestissement majeur dans les services publics est nécessaire pour assurer la santé et la sécurité de tous.

UN SALAIRE DÉCENT

De nombreuses travailleuses et de nombreux travailleurs peinent à joindre les deux bouts financièrement, malgré un travail régulier: ce n’est pas acceptable. Il faut rehausser le salaire minimum à 15 $ de l’heure. C’est un levier concret pour permettre de réduire les inégalités qui deviennent de plus en plus criantes.

UNE OCCASION D’UN RÉEL ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

« Il faut profiter de cette crise pour relancer l’économie sur d’autres bases. On ne sent pas actuellement de volonté de changer de paradigme économique, de changer nos modes de consommation. Pourtant, il faut déployer une plus grande énergie pour s’ attaquer aux changements climatiques en prenant la direction d’une économie plus verte avec l’utilisation accrue des énergies renouvelables et une meilleure prise en compte du développement durable. » Jacques Létourneau plaide pour que ce 1er mai soit une occasion de dialogue avec le gouvernement. Les syndicats ont des solutions. La pandémie a mis sur le devant de la scène des milliers de travailleuses et de travailleurs qui occupent des fonctions essentielles. Ils doivent faire partie de la relance. Ils méritent une meilleure intégration.

« Le régulièrement Premier ministre ses “anges remercie gardiens”. Ce n’est pas suffisant. Il faut maintenant des gestes tangibles pour améliorer les conditions de travail. »

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2021-05-01T07:00:00.0000000Z

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