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« ÇA VA BIEN ALLER » POUR GAB BOUCHARD

ANNE-MARIE GRAVEL amgravel@lequotidien.com

Gab Bouchard ne connaissait pas grand-chose de RIDEAU il y a quelques mois à peine. Aujourd’hui, l’auteurcompositeur-interprète originaire de Saint-prime au Lac-saint-jean mesure l’importance de la vitrine qui lui a été offerte il y a quelques jours. Une occasion qui lui donne l’impression que « ça va bien aller ».

Il y a quelques semaines, Gab Bouchard s’est retrouvé dans un théâtre de Verdun pour enregistrer une prestation de 15 minutes qui serait présentée aux diffuseurs de partout dans le cadre de RIDEAU.

« C’était assez spécial. On est monté sur scène à 9 h le matin. D’habitude, on aime mieux jouer à 9 h le soir. Mais ça s’est bien passé », estime l’auteur-compositeur-interprète qui a rapidement pu constater les effets de cette participation à l’événement.

« Je ne connaissais pas exactement ce que faisait RIDEAU. Je me suis vite rendu compte que c’est une belle chance de pouvoir jouer devant autant de diffuseurs. C’est vraiment l’fun. Je suis content. Ma “bookeuse” a commencé à voir l’impact deux heures après la présentation de la prestation. Ça regarde bien, affirme-til sans trop vouloir donner de détails. J’ai l’impression que ça va bien se passer. Il y aurait un gros intérêt. J’attends de bonnes nouvelles. Je sens que les diffuseurs comme les artistes ont le goût que ça se passe. »

Quatre pièces qui apparaissent sur l’album Triste pareil, lancé le 28 février 2020, ont pu être présentées par Gab Bouchard. Une chance, puisque depuis la sortie de l’album, les occasions de se faire entendre se sont faites plus rares qu’anticipé avant la pandémie.

« On avait une belle tournée de planifiée, mais ça ne s’est pas passé. Je me trouve quand même chanceux, parce qu’avec mon claviériste Mathieu Quenneville, on a pu faire des shows en formule réduite. On a aussi pu faire quelques festivals et événements en ligne, quelques fois avec tous les musiciens. Mais ce qui est le plus dur, c’est de ne pas avoir de public. »

Nos maisons. Une vitrine à RIDEAU a suscité un engouement qui lui permet d’espérer le meilleur pour l’opus.

« Je ne connaissais pas exactement ce que faisait RIDEAU. Je me suis vite rendu compte que c’est une belle chance de pouvoir jouer devant autant de diffuseurs. »

— Gab Bouchard

Au cours des dernières semaines, l’auteur-compositeur-interprète a eu l’impression que la vie reprenait tranquillement son cours.

« En mai, j’aurai trois spectacles en trois jours au Latulippe à Montréal. Je pense que ça va bien aller. J’ai plus d’espoir qu’au début. Mais avec les musiciens, notre mentalité maintenant, c’est de se dire qu’on n’a pas de shows jusqu’à ce qu’on soit sur le stage. Tellement de spectacles ont été annulés une semaine ou un jour avant. »

DE L’INSPIRATION POUR CRÉER

Heureusement, Gab Bouchard a l’inspiration pour créer. C’est ce qui lui permet de passer à travers ces mois plus difficiles. « Je suis en train d’écrire mon deuxième album. Ce n’était pas prévu, mais quand l’inspiration passe, tu la pognes. Ça me fait du bien de travailler. »

Chaque jour, l’artiste se rend au studio qu’il partage avec Olivier Langevin et Pierre Girard, deux musiciens eux aussi originaires de la région dont la réputation n’est plus à faire.

« Je les ai rejoints aux Planet Studios. On est maintenant trois. »

Ces espaces lui permettent de faire évoluer son nouveau projet.

« J’écris et j’enregistre des idées. Je ne veux pas faire de sortie d’album si je ne peux pas avoir de tournée. J’imagine que dans un an ça pourrait être cool. Lancer un disque aux deux ans, ça peut être parfait. »

En attendant, il se concentre sur la création et les nouvelles dates qui devraient s’inscrire au calendrier.

« Je suis prêt à prendre la route. J’attends juste ça, monter dans le Légaré et faire huit heures de route ! »

ARTS ET SPECTACLES

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2021-05-01T07:00:00.0000000Z

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