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UN PREMIER ALBUM À QUATRE MAINS

DANIEL CÔTÉ dcote@lequotidien.com

Rosemarie Duval-laplante et Jean-michel Dubé lanceront leur premier album d’interprétations en duo, au cours de l’été. Baptisé simplement Debussy+fauré, cet enregistrement commercialisé par l’étiquette Espace-21 a été enregistré dans la salle de concert du Domaine Forget.

« C’était le bon temps pour le faire, compte tenu de la pandémie. Autour de nous, il y avait peu de gens », fait remarquer la pianiste. Le programme reflète son goût pour la musique française, qu’elle affectionne depuis toujours. Il faut savoir que ses parents, Bruno Laplante et France Duval, ont fait carrière sur la scène lyrique. Eux aussi fréquentaient le répertoire hexagonal, notamment à la maison.

Quant au choix de Fauré et Debussy, il coulait de source. Sans s’être fréquentés assidûment, ces maîtres ont vécu à la même époque et leurs oeuvres se marient bien. De surcroît, la plupart de celles qui ont abouti sur le disque ont été écrites expressément pour le piano à quatre mains. Seules une poignée ont été adaptées à ce créneau si particulier, dont la Pavane de Fauré.

« Nous sommes excités. C’est juste dommage que cet enregistrement ne soit pas disponible le 19 juin, alors que nous jouerons à la cathédrale de Chicoutimi. Il comprend les premières pièces sur lesquelles nous avons travaillé ensemble, en 2017. Il y a des oeuvres de jeunesse, des oeuvres bonbon et des oeuvres de maturité », décrit Rosemarie Duval-laplante.

La décision de créer cet album tient au désir du couple de multiplier les concerts de piano à quatre mains. Déjà, il sait qu’une tournée avec les Jeunesses musicales du Canada le tiendra occupé l’hiver prochain. Ce sera la deuxième pilotée par cet organisme. En parallèle, les musiciens entendent profiter du retour à la vie normale pour noircir d’autres cases de leur agenda.

« Au Québec, il y a peu de gens qui font du piano à quatre mains. Ce répertoire est moins connu, mais on sent qu’il y a de l’intérêt pour ça, relate Rosemarie Duvallaplante. Pour des raisons pratiques, nous jouons fréquemment sur un seul piano, mais quand une salle possède deux instruments de niveau équivalent, ça nous plaît également. »

RETOUR À QUÉBEC

Pour mieux relancer leur carrière post-pandémie, les pianistes quitteront le Saguenay à la fin de juin. Après y avoir vécu deux ans, ils emménageront à Québec, leur ville d’origine. « Nous retournerons d’où nous venons, mais nous avons noué de précieux contacts dans cette région et que ce soit en solo ou en duo, il est clair que nous reviendrons jouer », énonce Rosemarie Duval-laplante.

Elle enseignait le piano depuis trois ans au Conservatoire de musique du Saguenay-lac-saintjean. La première année, il y avait eu beaucoup de route attachée à cet emploi, d’où l’intérêt d’emménager à Chicoutimi. « J’ai beaucoup aimé mon expérience au sein de cette institution. C’est un beau milieu de travail », assure la jeune femme.

C’est pour se donner plus de souplesse qu’elle et son conjoint ont pris la décision de s’installer à Québec. Les deux veulent se produire en solo et en duo, désirent accroître leur rayonnement au moment où les salles de spectacles reprendront vie. « Il y aura moins de contraintes pour travailler sur notre carrière à l’international », résume Rosemarie Duval-laplante.

ARTS ET SPECTACLES

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2021-06-12T07:00:00.0000000Z

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