ANTOINE-OLIVIER PILON, SPORTIF DU DIMANCHE

Au contraire du réalisateur Yan England, Antoine-olivier Pilon n’est pas un amoureux du sport, mais plutôt un sportif occasionnel. Comme pour 1 : 54, dans lequel il incarnait un coureur, il a été obligé de sortir de sa zone de confort pour Sam. « C’était parfait pour moi, parce que j’aime relever des défis », affirme-t-il.

Lorsqu’on lui demande s’il s’est inspiré d’un grand nageur ou d’un athlète pour entrer dans son rôle, il répond par la négative. En fait, pour mieux jouer son personnage, il a vécu le véritable mode de vie d’un athlète pendant plusieurs semaines. Des semaines qui se sont transformées en mois, pause COVID oblige.

Tel un sportif déterminé, il a fait de nombreux sacrifices durant cette période. « J’ai arrêté de sortir, j’ai arrêté de boire pis de fumer […] j’ai aussi dû m’entraîner tous les jours », explique-t-il.

Un entraînement physique certes, mais spécialisé en natation. Entre autres, Pierre Lamy, entraîneur en natation à l’université de Montréal qui compte 36 années d’expérience, était présent pour le guider. Résultat : très rares sont les scènes où Sam n’est pas joué par Antoine-olivier, selon la productrice Denise Robert.

Le comédien a même dû suivre une diète stricte pendant le tournage ainsi qu’un programme de déshydratation pour paraître plus musclé. Lorsque le film était enfin terminé, il avoue avoir eu « une écoeurite » de la natation et du sport en général.

Après cette expérience, Antoineolivier dit avoir développé « un énorme respect pour les sportifs de haut niveau ».

Est-ce que, selon lui, on peut établir un parallèle entre les sacrifices d’une carrière d’acteur et celle d’un athlète d’élite ? « Les sportifs font tellement de sacrifices et ils mettent tellement d’efforts qu’un jour leur corps ne suit plus. Je pense que nous on est chanceux parce qu’on peut faire ce qu’on aime jusqu’au jour où ça nous tente simplement plus », explique Antoine-olivier.