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ADOPTER DEUX CHIENS ET S’IMPLIQUER

GUILLAUME ROY JOURNALISTE DE L’INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL groy@lequotidien.com

Dès qu’elle a entendu parler de Chiots Nordiques, Véronique Bélanger a tout de suite voulu s’impliquer dans l’organisme comme bénévole et en adoptant deux chiens, Meika et Xéna, il y a deux ans.

« J’aime m’impliquer et savoir que je fais la différence pour ces chienslà, lance la femme de 40 ans, qui vit à Saint-raymond. Ces deux chiens-là n’auraient probablement pas passé l’hiver et quand je les vois heureux, ça m’amène beaucoup de satisfaction. »

Véronique Bélanger a d’abord adopté Meika, une chienne de Kawawachikamach, il y a deux ans. « Ce fut une adoption humanitaire due à une dysplasie de la hanche non opérable », dit-elle.

Puis, quelques semaines plus tard, elle a aussi adopté Xéna, une petite chienne de 5 semaines de la communauté de Nuthasquan. Les deux chiennes ont été capturées à l’automne. En raison de la maladie et du bas âge, elles n’auraient probablement pas survécu aux rigueurs de l’hiver nordique.

Comme tout le monde qui veut adopter un chien nordique, elle a présenté sa demande lorsque les chiens ont été mis en adoption, sur la page Facebook de Chiots Nordiques. Il n’y a pas de processus de sélection comme tel, quand vient le temps de choisir où ira le chien, car le but est toujours de trouver la meilleure famille en fonction des besoins du chien. Par exemple, un chien qui fait de l’anxiété de séparation sera idéalement placé avec une personne qui passe beaucoup de temps à la maison et qui peut faire du télétravail en tout temps. De plus, un chien qui jappe ne sera pas placé dans un appartement ou un condo.

Avec une grande cour clôturée, une bonne expérience avec les chiens – elle en élève deux autres – et un travail offrant une bonne flexibilité, Véronique Bélanger était la meilleure famille pour adopter Xéna, puis Meika, qui avait un problème à la hanche, quelques mois plus tard.

Lorsqu’une famille d’adoption est trouvée, les nouveaux propriétaires doivent signer un contrat, où ils s’engagent à rapporter le chien à Chiots Nordiques si leurs conditions de vie ne leur permettent plus de s’en occuper.

Les frais sont de 350 $ pour un chien adulte, de 150 $ pour un chien qui a des problèmes médicaux connus (adoption humanitaire) et de 500 $ pour un chiot. « Ça nous permet de payer une partie des frais de transport, mais on demeure déficitaires quand même », admet Daphnée Veilleux-lemieux.

Pendant le confinement, les demandes d’adoption ont littéralement explosé. « Avant la pandémie, on recevait 300 à 350 demandes d’adoption pour chaque chien, mais les demandes ont explosé avec la pandémie et on pouvait en recevoir plus de 1000 », note Laurence Veilleux-lemieux, responsable des communications.

Pour plusieurs personnes qui adoptent un chien nordique, c’est le coup de foudre instantané, comme ce fut le cas pour Véronique Bélanger, tant pour les chiens que pour l’organisme. Cette dernière a même décidé de devenir bénévole et elle a participé à deux cliniques de fertilisation, à Opitciwan et à Pessamit.

Et ce n’est pas tout, car elle est aussi responsable des familles d’accueil temporaires dans Portneuf, en plus d’être elle aussi une famille d’accueil. « J’ai du temps à offrir et j’aime beaucoup leur approche, ainsi que les rencontres que l’on fait dans les communautés. »

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2021-09-18T07:00:00.0000000Z

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