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Les clients doublement invités à accorder leur soutien aux quincailleries

Les quincailliers et leur personnel servent de cobayes depuis le début de la gestion improvisée de la crise sanitaire. Et les jours de repos sont rares. Trop rares. Voilà pourquoi le grand public et en particulier les clients sont invités à agir pour forc

Au coeur de l’enjeu en effet, trônent les trop longues heures d’ouverture des commerces. Explications.

Des marchands concurrents dans plusieurs régions ont tenté de coordonner leurs horaires d’ouverture, c’est-à-dire de convenir de tous fermer les dimanches. La Direction générale des cartels et des pratiques commerciales douteuses du Bureau canadien de la concurrence est venue les rappeler à l’ordre : de telles ententes relèvent du complot et sont considérées comme des infractions criminelles pouvant encourir des amendes de 25 millions de dollars et jusqu’à 14 ans emprisionnement.

Les quincailliers se sentent trappés : en continuant de suivre la parade, c’est-à-dire en ouvrant chaque jour le plus d’heures possible, ils s’épuisent.

« Si une loi était votée obligeant toutes les quincailleries et tous les centres de rénovation à demeurer fermés les dimanches, tout le monde y gagnerait, incluant la clientèle, car on diluerait moins nos talents » - Geneviève Gagnon, dirige cinq succursales de Gagnon, La Grande quincaillerie. Elle affirme que des clients l’ont remercié d’être fermé les dimanches parce que cela les aide eux aussi à prendre une pause de magasinage une journée par semaine.

« Une fermeture des dimanches imposée par la loi donnerait du souffle à l’industrie qui subit de plein fouet la pénurie de main-d’oeuvre ». - Nicolas Simon, Novago Coopérative, qui opère 17 BMR. Il soutient que sans régulation de l’état, les lois du marché « créent une dichotomie où les gros dominent tandis que les petits commerces travaillent fort juste pour survivre ».

« Au-delà d’une question d’argent, ce débat sur les dimanches nous interroge sur les valeurs de société qu’on veut se donner. Sophie Denis, copropriétaire de la Quincaillerie Home Hardware Jean Denis à Saint-raymond-de-portneuf. Elle ajoute : « Il faut qu’on se donne une meilleure qualité de vie. Une loi doit nous protéger. C’est aussi une question d’équité. »

PROMOTION | LA QUINCAILLERIE EN FÊTE ET EN TÊTE

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2021-09-18T07:00:00.0000000Z

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