PRÊTS POUR UN MATCH INTENSE

Même s’il avoue que les duels contre le Rouge et Or constituent toujours un événement spécial en raison de la rivalité qui brûle depuis 20 ans entre les deux formations, l’entraîneur-chef des Carabins, Marco Iadeluca, indique qu’il était plutôt concentré sur son équipe, cette semaine.

« Avec la performance de la semaine passée, le focus est sur notre game à nous », lance d’entrée de jeu le pilote des Bleus, qui ne semble pas avoir digéré le revers contre Concordia.

« Ce que les spectateurs verront samedi, ce sont deux équipes avec beaucoup de fierté qui ne sont pas satisfaites de leur performance de la semaine passée », ajoute Iadeluca, qui connaît bien l’organisation du Rouge et Or et Glen Constantin, pour avoir été l’adjoint de ce dernier en 2010.

Comme tous ses homologues du circuit universitaire québécois, Iadeluca doit composer cette année avec une nouvelle réalité, alors que les activités sportives reprennent après une trêve de presque deux ans en raison de la pandémie de COVID-19.

« Dans une année normale, nous avons de neuf à dix partants qui reviennent, tant en défensive qu’en offensive. Cette année, c’est plus difficile, avec 50 % des joueurs en uniforme qui sont des recrues et même certains anciens qui ne sont pas aussi en shape que les années passées. La pandémie a amené son lot de défis également avec les blessures, qui prennent des proportions inhabituelles. Ce sera un work in progress toute l’année », analyse-t-il.

L’entraîneur assure avoir pris le temps de parler de la défaite de la semaine dernière et d’apporter les correctifs appropriés. « Dans une saison de huit matchs, on n’a pas vraiment le temps de s’apitoyer sur son sort bien bien longtemps ! »

Iadeluca ne cache pas qu’il n’était pas satisfait du travail des siens sur aucune des trois facettes du jeu. « Il y avait des améliorations à apporter à l’attaque, en défensive et au sein des unités spéciales. »

Il s’attend aussi à se mesurer à une équipe qui livrera une chaude lutte. « Le Rouge et Or est super bien dirigé sur les trois facettes du jeu, mais eux aussi, ils ont plus de jeunes joueurs que d’habitude. Ça devrait être un match intense et très physique », résume-t-il.

«Dans une saison de huit matchs, on n’a pas vraiment le temps de s’apitoyer sur son sort bien bien longtemps!»