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LE PLAN DE MATCH DE QUÉBEC

GUILLAUME ROY JOURNALISTE DE L’INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL groy@lequotidien.com

Québec s’est doté d’un plan d’action 2019-2024 dans le cadre de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, s’engageant, entre autres, à développer et à mettre en place une stratégie de réduction et de gestion responsable des plastiques. À l’heure actuelle, le gouvernement souhaite d’abord documenter l’incidence des produits en plastique se retrouvant dans l’environnement, dont les installations de traitement des matières résiduelles ou de traitement des eaux usées.

« Des actions concrètes et efficientes pourront ensuite être déployées dans une seconde phase, sur la base de ces nouvelles connaissances, précise Caroline Cloutier, relationniste à la direction des communications du ministère de l’environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Ces pistes d’actions pourraient aller de l’imposition d’un marquage environnemental permettant d’inciter à des choix et à des comportements responsables jusqu’à l’interdiction de certains produits ou constituants plastiques néfastes pour l’environnement ou incompatibles avec les installations de traitement actuelles ».

Cette dernière ajoute que selon les connaissances actuelles et les recherches universitaires effectuées sur le sujet, « les microplastiques issus des activités agricoles auront les mêmes impacts que ceux qui sont issus d’autres activités humaines ».

« Plusieurs études tendent à montrer que les microplastiques contiennent des additifs qui peuvent être libérés après le vieillissement des plastiques. À la suite de l’ingestion de microplastiques par les organismes aquatiques, les contaminants pourraient avoir des effets néfastes en fonction des concentrations impliquées », ajoute la relationniste du MELCC.

En ce moment, il n’y a pas de réglementation en vigueur visant à interdire ou à privilégier l’utilisation de certains types de résines plastiques.

Toutefois, le ministère développe des « méthodes d’analyse pour identifier et quantifier les microplastiques dans le milieu aquatique pour ensuite échantillonner différentes matrices environnementales et, éventuellement, identifier les principales sources de contamination des milieux échantillonnés. »

Les rives de la petite rivière Eusèbe, à Saint-félicien, étaient jonchées de résidus de plastique, le printemps dernier.

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2021-10-16T07:00:00.0000000Z

2021-10-16T07:00:00.0000000Z

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