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LA PATIENCE DE MISE

GUILLAUME PÉTRIN gpetrin@lequotidien.com

Le Groupe Imperium confirme que les clients qui souhaitent se procurer une motoneige neuve de Bombardier Produits récréatifs (BPR) devront faire preuve de patience.

En effet, son directeur général, Michel Lévesque, avoue que tous les modèles neufs ont trouvé preneur... ou presque.

« Nos inventaires étaient tous vendus en prévente au printemps, mais on a des cancellations. Alors, il nous reste quelques motoneiges neuves encore disponibles, des modèles 2022. »

Sinon, ceux qui ne peuvent attendre devront se rabattre sur des motoneiges ayant quelques kilomètres au compteur. « On a toujours des motoneiges usagées à vendre, et il y a un roulement dans l’inventaire. Ce n’est pas vrai qu’il n’y a plus de machines à vendre. »

Cette rareté fait aussi en sorte que les prix pour des modèles antérieurs sont plus élevés. « Le marché de l’usagé est très fort. Il ne faut pas se le cacher, vu le manque de machines neuves, celles usagées prennent de la valeur. »

Pour ce qui est des délais de livraison des modèles neufs, il confirme être « à la merci » du fabricant québécois, mais que la plupart des acheteurs peuvent espérer recevoir leur motoneige avant Noël.

« Ça peut arriver que ça dépasse un petit peu Noël, mais c’est minime. On a commencé à livrer des machines depuis le mois d’août. On respecte la priorité d’ordre d’achat. J’ai 85 % de ma flotte arrivée en ce moment dans la cour. Les autres, ça va s’étendre pendant les mois d’octobre et de novembre. »

Et c’est la même chose en ce qui concerne certaines composantes électroniques manquantes et qui doivent être installées sur des motoneiges neuves.

« BRP nous a confirmé qu’elles devraient arriver en octobre et en novembre. Normalement, ça ne devrait pas affecter la saison de motoneige. On a déjà commencé à recevoir ces pièces. »

PERSONNEL RARE

Avec ses quatre succursales, à Chicoutimi-nord, Dolbeau-mistassini, Chibougamau et Rouynnoranda, le Groupe Imperium compte tout près de 100 employés. La pénurie de main-d’oeuvre représente un réel défi pour le département des ressources humaines.

« La pénurie de main-d’oeuvre, c’est un peu le nerf de la guerre de tout le monde. Ce n’est pas facile, mais on a trouvé quelques bons candidats dans les dernières semaines pour les pièces. »

Le problème se situe surtout dans l’atelier.

« On aimerait toujours se trouver des mécaniciens, déjà prêts et formés, mais ça ne se trouve pas sur le marché. On engage des personnes qui veulent grandir avec nous. On est prêts à les former. »

Mais il y a toutefois une lueur d’espoir, qui provient des programmes scolaires.

« Pendant plusieurs années, les écoles ici ne donnaient plus de formation en mécanique légère, mais cette année, il y a une nouvelle cohorte qui a débuté. Dans un an et demi, je vais sûrement en ramasser quelques-uns. »

DAME NATURE PLUS FAVORABLE

Adepte de motoneige à son tour, M. Lévesque souhaite que les conditions météorologiques soient plus favorables cette année qu’elles ne l’ont été l’hiver dernier.

« Ça va être dur d’avoir pire que l’année passée ! On n’a pas eu de neige et il mouillait à Noël ! C’était un peu triste. Je roule normalement 5000 km par année, mais j’en ai parcouru à peine 1800 km l’an passé. »

Au final, cette météo défavorable n’aura tout de même pas trop affecté les ventes de l’entreprise.

« Ça n’a pas vraiment dérangé les ventes et ça n’a pas fait peur au monde. Les gens qui n’ont pu avoir une motoneige l’an passé en veulent encore une cette année et se sont pris plus de bonne heure. Ils étaient prêts ! Espérons que l’hiver sera plus enneigé, mais ce n’est pas nous qui décidons ! »

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