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COMME UN POISSON DANS L’EAU

STEVE TURCOTTE, LE NOUVELLISTE

Antoine Tardif était encore sur les bancs d’école à Mcgill lorsqu’il a été élu, à 23 ans, maire de Daveluyville. Il a ensuite conseillé son ami Alain Reyes, député fédéral avec les conservateurs, avant de retourner en politique municipale, cette fois à Victoriaville.

Alors que les campagnes électorales municipales battent leur plein au Québec, Tardif est déjà au boulot puisqu’il a été élu sans opposition au début du mois.

«Le maire sortant ne se représentait pas. J’ai annoncé rapidement mes intentions de me présenter et j’étais prêt pour une campagne, sourit-il. Finalement, je n’ai pas eu besoin d’en faire une!»

À 31 ans, avec tout le bagage politique déjà glané, Tardif sera certainement courtisé dans les prochaines années. S’il ne ferme pas la porte, on sent qu’il est bien dans ses nouvelles fonctions.

«Je n’ai pas de plan pour aller en politique fédérale. Je suis bien à Victoriaville. Cet horaire se concilie bien avec la vie de famille. Je veux développer notre belle ville.»

Bien sûr, il jette un oeil aux Tigres, qui viennent de lever la coupe du Président… mais dont le triomphe a été assombri par l’arrestation de deux joueurs à la suite de la fête qui a suivi dans un hôtel de Québec.

«Ce sont des accusations graves, des comportements inexcusables. J’avais confiance que la LHJMQ prenne la bonne décision et je suis totalement satisfait de celle-ci, raconte-t-il à propos de la suspension de Nicolas Daigle et de Massimo Siciliano. Je souhaite aux Tigres une autre conquête rapide. L’an passé, ils n’ont pu célébrer devant leurs partisans. La prochaine, on sera tous là!»

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2021-10-16T07:00:00.0000000Z

2021-10-16T07:00:00.0000000Z

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