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UN NOUVEAU DÉPART POUR LES VÉTÉRANS

SYLVAIN ST-LAURENT sstlaurent@ledroit.com

La COVID-19 a été à la cause de plusieurs déceptions, à travers la Ligue nationale de hockey (LNH). Erik Gudbranson nous a offert un nouvel exemple, cette semaine.

À sa 11e saison dans la LNH, le robuste défenseur francoontarien avait – enfin – l’occasion de rentrer au bercail.

L’équipe d’ottawa, la ville où il a grandi, a fait son acquisition dans une transaction, à l’automne 2020.

Il a finalement pu enfiler l’uniforme des Sénateurs, au début de l’hiver 2021.

« C’était vraiment étrange, à plusieurs niveaux. Je jouais là où je suis né. Je savais que toute ma famille était proche. Tous mes amis étaient dans les environs. Mais personne ne pouvait me voir jouer. »

Il est finalement reparti aussi vite qu’il est arrivé.

Il a complété la saison à Nashville, pour ajouter un peu de profondeur à la brigade défensive des Predators, à l’approche des séries.

Il a finalement participé à deux des six matchs éliminatoires.

Ce fut une courte saison un peu frustrante, dans l’ensemble.

Son cas n’est pas unique. Un peu partout, dans la ligue, des joueurs un peu plus âgés ont eu du mal à trouver leurs points de repère, après une longue saison morte durant laquelle il pouvait être difficile de s’entraîner.

Même si la pandémie n’est pas encore complètement vaccinée, les joueurs comme Gudbranson accueillent favorablement le retour progressif à la normale.

« Nous avons eu un vrai camp d’entraînement. J’ai pu arriver en ville deux semaines à l’avance. Ça m’a donné la chance de rencontrer mes nouveaux coéquipiers. Nous avons connu un camp assez normal, avec des matchs horsconcours. J’ai vraiment l’impression que j’ai pu m’installer comme il faut avec ma nouvelle équipe. J’espère que ça va m’aider », résume-t-il.

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2021-10-16T07:00:00.0000000Z

2021-10-16T07:00:00.0000000Z

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