UN AUTRE DÉMÉNAGEMENT

Dans une ligue qui se rajeunit sans cesse, Erik Gudbranson continue de rouler sa bosse. À l’instar d’autres vétérans, il est devenu, au fil des ans, un véritable nomade. Dans les trois dernières années, il a vécu à Vancouver, à Pittsburgh, à Anaheim, à Ottawa et à Nashville. Quand il entamera sa 11e saison, dans quelques heures, il portera le maillot des Flames de Calgary.

Là-bas, son rôle est assez bien défini. Il se joint à une brigade défensive très jeune. Les Flames ont perdu leur capitaine, Mark Giordano, au repêchage d’expansion. Il fait donc partie de ceux qui doivent guider la relève.

« Personnellement, je veux d’abord être un joueur efficace sur la patinoire. Je veux faire un grand pas vers l’avant, avec mon jeu. Quand je rentre à l’aréna, je veux donc travailler fort, chaque jour. Sinon, je suis toujours respectueux, avec tous les gens que je croise. Si les joueurs plus jeunes peuvent s’inspirer de mon comportement, tant mieux. »

Jusqu’à maintenant, Gudbranson se dit surtout impressionné par Rasmus Andersson. À 24 ans, cet ancien choix de deuxième ronde n’appartient plus vraiment à la catégorie des recrues. Il vit à Calgary depuis maintenant trois ans.

Deux autres jeunes défenseurs scandinaves, Oliver Kylington et Juuso Valimaki, ont davantage à gagner dans les prochains mois.

« Ils sont capables de contribuer à l’attaque. Ils sont très bons. Nous avons déjà vu une progression durant les deux semaines du calendrier préparatoire. »

Sinon, les Flames ont un groupe d’attaquants assez intéressant. Gudbranson ne partage pas l’opinion des spécialistes qui prédisent une mauvaise saison à son club.

« Nous avons un nouveau coach. Les gars qui étaient ici l’an dernier ont le feu au derrière. Ça peut faire une grosse différence. Nous avons tout à prouver et il sera important de connaître un gros début de saison. Les gars qui ont de l’expérience, chez nous, savent que les points obtenus en début de saison sont aussi importants que les points obtenus en fin de saison. »