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ÉPICES ET PATIENCE

KARINE TREMBLAY, LA TRIBUNE

«La cuisine syrienne, c’est une cuisine qui a besoin de patience, m’explique Adelle Tarzibachi. Quelqu’un qui veut cuisiner des mezzé ou un plat principal, il doit prendre le temps. Il y a de nombreux détails. Plusieurs recettes commandent qu’on respecte certaines techniques, certaines méthodes. Si on n’y met pas le temps qu’il faut, le résultat ne sera pas là.»

La table syrienne, elle, s’articule autour du partage.

«Oubliez le service à la française où chacun reçoit son assiette. En Syrie, on met tous les mets au centre de la table et chacun fait circuler les plats vers son voisin. Ça crée un circuit, un échange constant entre les convives.»

La cuisine syrienne est pétrie d’épices. Pâte de piments, cannelle, clou de girofle, mastic, menthe, sumac, muscade et zaatar, entre autres, sont fréquemment rencontrés dans la liste d’ingrédients des plats traditionnels.

«Le piment d’alep, la coriandre et le cumin sont les trois épices qui se retrouvent généralement dans les plats végés, tandis que les viandes seront très souvent relevées par du sept-épices ou un mélange à shish-taouk. »

Les noix et le tahini, fait de graines de sésame, se retrouvent également dans plusieurs recettes syriennes, comme dans d’autres spécialités orientales.

Enfin, la mélasse de grenade brille aussi dans plusieurs plats. Les Filles Fattoush la commercialise, d’ailleurs, tout comme plusieurs épices qu’on trouve dans quelque 200 points de vente au Québec, dont un à Chicoutimi.

«À cause de son nom, plusieurs pensent que c’est un type de mélasse, mais ça n’a rien à voir. La mélasse de grenade s’apparente davantage à un vinaigre balsamique, elle apporte un goût sucré et acidulé tout à la fois.»

RÉGAL

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2021-10-16T07:00:00.0000000Z

2021-10-16T07:00:00.0000000Z

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