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LA CONFIANCE S’INSTALLE

SYLVAIN ST-LAURENT sstlaurent@ledroit.com

On ne rit pas beaucoup, ces jours-ci, à Vancouver. Les Canucks ont profité de leur passage dans l’est du pays, cette semaine, pour aller chercher d’importantes victoires à Montréal, puis à Ottawa.

Malgré tout, on sent que l’automne difficile a laissé des traces.

Tout le monde avait l’air un peu maussade, mercredi matin, au Centre Canadian Tire.

Lorsque Quinn Hughes s’est présenté dans la salle des conférences de presse, un collègue a voulu s’amuser, un peu, en parlant du nouveau contrat signé par son jeune frère.

Jack Hughes est officiellement devenu l’homme le plus riche de la famille, quand il a paraphé un contrat qui lui rapportera un salaire annuel de huit millions $ US, entre 2022 et 2030.

Quinn, lui, gagne « tout juste » 7,85 millions $ US par saison.

« On ne fait pas de blagues là-dessus, a-t-il répondu, sans enthousiasme. Dans notre relation, nous n’avons pas besoin de nous tirer la pipe. Il était content quand j’ai signé mon dernier contrat. Je suis content pour lui aussi, maintenant. » C’est tout.

Hughes a connu une bonne fin de journée. Il a surtout connu une bonne soirée. Il a récolté quatre mentions d’aide, dans le match contre les Sénateurs. Il s’agit d’un nouveau sommet pour lui en carrière.

Ça lui fera du bien. Ça fera du bien à toute son équipe, en fait. Les Canucks ne connaissent pas un aussi mauvais début de saison que les Sénateurs ou que les Canadiens, mais ça ne va quand même pas très bien. Dans l’association Ouest, seuls les Coyotes de l’arizona et les Blackhawks de Chicago ont moins bien négocié leur début de saison.

Ces deux équipes, on vous le rappelle, nagent dans la controverse, à l’extérieur de la patinoire...

Hughes est convaincu que son équipe peut faire mieux.

« Nous savons que nous avons joué du bon hockey, jusqu’ici. Nous avons surtout été efficaces à cinq contre cinq. Nous n’avons pas été très forts contre les Ducks d’anaheim, mais à part ça... Nous avons bien fait à Chicago. Nous aurions facilement pu battre les Blue Jackets lors de notre passage à Columbus. À cinq contre cinq, je répète, nous sommes bons. Les unités spéciales font défaut, un peu... »

Le quart-arrière pense à ce qu’il vient de dire, et il se ravise rapidement. « Nous n’avons pas vraiment de problèmes en infériorité numérique », précise-t-il.

Donc, le problème, c’est le jeu de puissance.

« Les joueurs qui sont utilisés lors des attaques massives sont de plus en plus confiants, ditil. Parce que le reste de notre jeu est de plus en plus efficace, nous sommes de plus en plus à l’aise. »

« Il nous reste beaucoup de hockey à jouer, cette saison. Nous ne pouvons penser qu’à notre prochain match. Un match à la fois. Je sais que c’est un gros cliché, mais c’est notre réalité. »

GREEN SATISFAIT

L’entraîneur-chef Travis Green n’avait pas l’air particulièrement de bonne humeur non plus, lors de son passage à Ottawa. Ses réponses aux journalistes étaient courtes. Il ne se perdait pas dans de longues explications.

À l’instar de Quinn Hughes, il est quand même capable de voir la lumière au bout du tunnel.

« Nous avons vu des améliorations. Offensivement, nous faisons du bon travail. Nous passons plus de temps à l’intérieur de l’enclave. Nous avons beaucoup parlé de tout ça, en début de saison. »

« Nous avons aussi parlé de l’importance de ne pas trop s’éloigner de notre structure de jeu, quand les choses ne fonctionnent pas à notre goût. Je peux dire que les gars ont bien fait, à ce chapitre. Même quand les défaites s’accumulaient, en début de saison, notre confiance collective n’a jamais vraiment été ébranlée. »

Les Canucks auront peut-être une chance de relancer leur saison, puisque huit de leurs neuf prochains matchs sont à domicile.

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2021-12-04T08:00:00.0000000Z

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