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La « grincheuse » de Noël

PATRICIA RAINVILLE

Une amie m’a traitée de « grinch » de Noël, il y a quelques jours. Je lui disais que je ne décorais pas à la maison, que je n’avais pas commencé mes cadeaux de Noël et que je détestais la musique du temps des Fêtes. Bon, dit comme ça, j’avoue que j’ai l’air pas mal grincheuse.

À vrai dire, j’aime Noël, mais je déteste ses préparatifs. Que voulez-vous, ça me stresse. Et ça stresse mes cartes de crédit.

Je ne suis pas du genre à mettre de la musique de Noël en bruit de fond à la maison en faisant mon sapin et en emballant les cadeaux par un beau dimanche enneigé. La raison est assez simple : je n’ai aucune décoration depuis un certain déménagement où j’ai pris la décision de ne pas m’encombrer de choses inutiles. Mes décorations y sont restées et je n’en ai jamais racheté, simplement parce que je trouvais que c’était jeter de l’argent par les fenêtres. Et il est assez rare que je reçoive pour les célébrations du temps des Fêtes, alors aussi bien profiter de celles des autres.

Pour ce qui est des cadeaux, je suis plutôt du genre à attendre à la dernière minute pour tout acheter, ce qui, évidemment, n’arrange en rien mon stress lié aux festivités.

La musique de Noël, j’en ai tellement entendu lorsque je travaillais dans les boutiques que j’en ai eu ma dose pour le restant de mes jours.

J’avoue toutefois adorer les célébrations familiales qui riment avec Noël, les grandes tablées, les échanges de cadeaux, les yeux brillants des enfants émerveillés. Si je pouvais avoir des petits lutins magiques qui se tapent toute la job avant, ça serait l’idéal.

Je me souviens que j’avais trouvé ça un peu moins stressant, l’an dernier, alors que les partys étaient tout simplement interdits. Moins stressant, mais évidemment plus plate. J’avais cuisiné un « buffet » du temps des Fêtes pour deux. On en a mangé pendant dix jours.

Bien hâte de voir ce que Noël nous réserve cette année. Je suis déjà bookée pour plusieurs soirées, mais reste à savoir si le variant Omicron jouera les trouble-fêtes.

En terminant cette chronique, je me suis sentie aussi trouble-fête qu’omicron. Je me suis donc rendue dans une grande surface, j’ai flambé

100 $ et j’ai passé la soirée à installer quelques petites décorations dans mon salon.

Mais sans musique de Noël. Faudrait pas exagérer.

ENTRE ELLE ET LUI

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2021-12-04T08:00:00.0000000Z

2021-12-04T08:00:00.0000000Z

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