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LA VIE SOUS LES PROJECTEURS

AVEC MARILOU BÉLANGER, FINALISTE D’OCCUPATION DOUBLE DANS L’OUEST ET MANNEQUIN

MYRIAM ARSENAULT JOURNALISTE DE L’INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL marsenault@lequotidien.com

Pour Marilou Bélanger, les projecteurs n’ont pas de secrets. La Saguenéenne, qui vient tout juste de revenir du tournage d’occupation Double (OD)

dans l’ouest, n’est jamais loin des caméras. À 23 ans, elle se démarque dans le monde huppé du mannequinat international, signant des contrats pour les plus grandes marques.

Celle qui se fait surnommer « Marilou D’OD » ces dernières semaines a grandi à Arvida jusqu’à ses 18 ans. Mais le coin lui tient encore particulièrement à coeur. Elle essaie de rentrer au bercail avec ses frères et sa soeur une fois par mois, afin de voir leurs parents. « Arvida, c’est mon repère, la place où je me sens bien. J’essaie d’y aller le plus souvent possible », souligne Marilou, dans un entretien téléphonique avec Le Progrès.

C’est d’ailleurs à Arvida que Marilou a commencé à se faire parler de mannequinat, un métier auquel elle n’avait jamais vraiment pensé. Au secondaire, elle était plutôt du type sportive, pratiquant notamment l’athlétisme.

Des enseignants ont commencé à parler à sa mère du mannequinat. Cette dernière est finalement passée à l’acte et a envoyé des photos de sa fille à trois agences de Montréal. Les trois ont été intéressées à rencontrer l’arvidienne.

Marilou a choisi de signer avec l’agence Folio, pour qui elle travaille depuis maintenant environ huit ans.

Sa carrière a débuté à Montréal où, peu à peu, elle s’est fait connaître. Elle s’est fait un nom et a développé un important réseau de contacts.

Quand les affaires ont commencé à bien aller, son agent l’a envoyée trois mois à Londres, pour se faire connaître là-bas. « J’ai signé mon premier contrat à l’international quand j’avais 18 ans. Je suis partie trois mois à Londres, toute seule. J’ai pu rencontrer des clients et aller à des castings. Ça s’est super bien passé », raconte-t-elle.

Marilou est ensuite revenue à Montréal pour le travail, mais les offres sont devenues beaucoup plus fréquentes en provenance de l’autre continent, ce qui a amené la jeune femme à faire des allers-retours fréquents entre les deux villes. Deux semaines ici, deux semaines là-bas.

Puis, les offres se sont mises à se multiplier, débordant des limites de Montréal et de Londres. Marilou a signé un contrat avec des agences de Toronto, de Los Angeles et de Miami. Elle est particulièrement fière d’avoir percé aux États-unis.

Tous ces contrats l’ont amenée à travailler avec les plus grandes marques. On peut apercevoir Marilou dans des publicités D’ASOS, Ardène, Simons, La Vie en Rose et bien plus. Et elle ne compte pas s’arrêter là, même si elle a pris quelques semaines de repos pour participer à la populaire émission

Occupation Double, cet automne.

Marilou Bélanger a des contrats pour les plus grandes marques, dont Simons

OCCUPATION DOUBLE

La décision de Marilou Bélanger de participer à l’émission OD dans l’ouest s’est prise sur un coup de tête. « Pour de vrai, ce n’était pas tellement dans mes plans. Je me suis séparée en mai avec mon ex. Ça avait été une assez longue relation de quatre ans et demi. Donc, j’étais comme à la recherche d’aventure, de nouveauté », explique la candidate, qui a fait toute une impression, à son arrivée à la mi-parcours.

Marilou est arrivée à mi-chemin. Elle regardait les émissions, voyait les belles maisons, les beaux garçons, et la chimie que les filles avaient développée... Et il y avait Robin, aussi. Elle l’avait rencontré à quelques occasions par le passé et avait eu « une belle étincelle » avec lui. Leur couple s’est rendu en finale.

« Nous n’avions pas de relation, je l’ai mentionné dans mes entrevues. Je pense que Robin et moi n’avions jamais eu une conversation qui n’était pas sur l’alcool. C’est sûr que les deux, on se trouvait vraiment beau et belle, et on avait une belle vibe ensemble. C’était surtout des rapprochements, plus que d’apprendre à se connaître », avoue-t-elle en riant.

Lorsque les auditions ont rouvert, elle s’est lancée. Marilou avoue que son aventure, loin d’être de tout repos, n’a pas été facile.

Attirée par Robin dès les premiers instants, pendant que tous les autres candidats ou presque étaient déjà casés avec les autres filles, Marilou n’a pas semé le bonheur dans les maisons, à son arrivée. Quand Robin l’a finalement choisie, aux dépens d’alexandra, une candidate avec laquelle il formait un duo depuis le début de l’aventure, la tension a monté d’un cran dans l’ouest canadien.

« Je ne pensais pas vivre autant d’émotions et pourtant, j’ai pleuré tout le long. Pour vrai, je m’en allais là-bas dans l’idée de me faire des chums de filles et de ce côté, ça n’a pas été facile. J’ai pogné un petit deux minutes. J’ai eu un parcours quand même rough, je dirais. Il y a eu beaucoup de moments où je souhaitais m’en aller, où je me demandais pourquoi j’étais venue ici », se désole-t-elle.

Même à l’annonce que son couple était l’un des duos finalistes, ce n’était pas la joie. Heureusement, au voyage final, les choses se sont finalement améliorées pour l’arvidienne. Le changement d’environnement, que ce soit à Punta Cana, en République dominicaine, ou dans le chalet des finalistes, a permis à la candidate de se rapprocher des autres filles. Enfin, elle a pu être elle-même, rapporte-t-elle.

Marilou est habituellement toujours en train de niaiser, de vouloir faire rire tout le monde, ditelle. Mais elle n’a pas eu la chance de montrer cet aspect de sa personnalité pendant tout le tournage. C’est d’ailleurs ce qu’elle a trouvé le plus difficile dans toute cette aventure.

Elle admet toutefois que sa nouvelle relation, le voyage final, le moment au chalet des exclus et la vague d’amour des auditeurs à sa sortie font que tout cela en valait grandement la peine.

Sa relation avec Robin continue de grandir, à leur rythme. « Pour le moment, ça va super bien. J’ai développé des sentiments pour lui, ces dernières semaines. Pour ce qui est du couple, pas tout de suite, on prend notre temps », se confie-t-elle.

Robin viendra d’ailleurs passer Noël à Arvida, cette année.

Pour la suite, Marilou Bélanger veut prendre une pause, pendant les Fêtes, pour reconnecter avec sa famille et ses amis, avant de retourner au travail.

Son métier de mannequin lui manque beaucoup et elle se dit ouverte aux contrats d’influenceuse, plus qu’elle ne le pensait.

La Saguenéenne a bien hâte de retrouver sa vie et sa routine.

LEMAG.

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2021-12-04T08:00:00.0000000Z

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