JUSTINE VALTIER QUITTERA LE LOBE EN FÉVRIER

Directrice générale du Lobe depuis trois ans, Justine Valtier tirera sa révérence en février. Elle a pris cette décision malgré son attachement envers le centre d’artistes basé à Chicoutimi. Le désir de s’investir dans un secteur d’activités différent, tout en mettant à profit les compétences développées au fil de son mandat, aura fait pencher la balance en faveur du changement.

« Je vais travailler dans un autre domaine au Saguenay, tout en conservant une charge de cours à l’université du Québec à Chicoutimi (UQAC). De cette manière, je pourrai ajouter d’autres dimensions à l’expertise que j’ai pu acquérir ici. La coordination, la gestion de projets », a-t-elle donné en exemple.

Une autre source de motivation tient à sa pratique artistique. Celle-ci était bien engagée en France, son pays d’origine, de même qu’au Saguenay–lacsaint-jean, avant sa nomination au Lobe. Comme les effectifs sont réduits à leur plus simple expression dans ce centre d’artistes, le temps a manqué pour créer de nouvelles choses.

« En France, ma dernière exposition remonte à plus de deux ans. Par contre, je dois participer à une exposition collective à Caen, la ville d’où je viens. Ce travail n’est pas terminé, mais l’ouverture n’aura lieu qu’en juin », précise Justine Valtier, qui dit avoir beaucoup appris pendant son séjour au Lobe, où le conseil d’administration lui avait accordé sa pleine confiance.

Appelée à tracer un bilan de son action, elle mentionne la poursuite du processus de restructuration

amorcé en 2015. « De l’extérieur, ça ne paraît pas, mais on parle d’un gros travail. En même temps, Ysé Raoux (responsable des communications) et moi, nous avons cherché à accroître le rayonnement du Lobe. Il y a eu de bons résultats de ce côté », affirme la directrice générale.

Dans la même foulée, l’organisme sans but lucratif a tendu les bras à la relève, tout en développant des stratégies afin d’impliquer la communauté dans ses activités.

Elle est d’autant plus fière que ces choses aient été accomplies dans un contexte éminemment défavorable, celui de la crise sanitaire. « Nous avons été flexibles pour continuer à offrir une programmation. Je suis contente de ça », note Justine Valtier.

Sa dernière tâche consistera à assurer la transition avec la personne qui lui succédera.

Comme celle-ci se pointera le 23 janvier, ça laissera quelques semaines pour préparer son entrée en fonction.