LA MARCHE NORDIQUE, PLUS QU’UNE PROMENADE

Any Rouleau caressait depuis longtemps le rêve de fonder son entreprise et de travailler à l’extérieur. C’est en faisant des recherches pour lancer un club de marche qu’elle a découvert la marche nordique, dont elle est tombée sous le charme.

« C’est un entraînement en plein air inventé en Finlande, qui vient du ski de fond et qui a été transposé pour l’été, explique Mme Rouleau, propriétaire de Höp ! Marche nordique, qui offre des initiations et des entraînements de groupe à Québec. C’est une marche de propulsion avec des bâtons qui fait travailler le cardio et tous les muscles du corps. »

Le secret est dans l’usage de bâtons spécifiques à ce sport : ils sont munis à une extrémité d’un gantelet qui accueille toute la main. Plus que de simples points d’appui ou d’équilibre, ces bâtons servent à se pousser vers l’avant, comme on le ferait en ski. « Ça donne une marche sportive et dynamique qui peut être très exigeante, car ça travaille les bras, le tronc et les abdos », précise Mme Rouleau.

Au chapitre de la dépense énergétique, 30 minutes de marche nordique équivaudraient à 50 minutes de marche sans bâtons, selon l’experte. Près de 90 % de la masse musculaire du corps serait alors engagée.

On peut trouver des bâtons de marche nordique dans plusieurs boutiques spécialisées, assure l’entraîneuse. Faits d’aluminium ou de carbone, ils coûtent entre 75 $ à 250 $ la paire.

Pour le reste, suffit de se chausser adéquatement pour la marche, en évitant les bottes de montagne avec semelles rigides et chevilles emprisonnées. On leur préfère chaussures et bottines souples à la semelle flexible. Elles s’adaptent mieux aux sentiers enneigés et au bitume glacé des rues.

« J’ai toujours détesté séparer mes entraînements cardiovasculaires et musculaires. Avec la marche nordique, j’ai trouvé mon sport. Alors je répands la bonne nouvelle ! », lance Any Rouleau.