LAITERIE LAROCHE: CRÉER PLUS DE VALEUR

Josée Laroche rêvait depuis plusieurs années de lancer une laiterie. Elle a démarré le projet en décembre 2021, avec l’appui de son neveu Vincent Laroche-roy, après des investissements de 800 000 $. Et depuis l’ouverture, la réponse de la clientèle dépasse les attentes.

« Je voulais apporter une plusvalue à notre produit », dit celle qui a été élevée sur la ferme familiale et qui voulait faire ressortir toute la qualité du lait produit à la ferme.

La Ferme Josiane, de Roberval, compte aujourd’hui 50 vaches à lait, dont une majorité de holstein, mais aussi quelques brunes suisses et quelques canadiennes. Josée Laroche y travaille depuis 20 ans.

La Laiterie Laroche a ouvert ses portes le 17 décembre et jusqu’à maintenant, la réponse de la population est très bonne et les commentaires élogieux abondent, notamment sur la page Facebook de l’entreprise. « La réponse est bonne et c’est même au-delà de nos attentes », soutient la productrice.

Les clients sont nombreux à vanter la saveur du lait et du lait au chocolat, préparé avec les chocolats Rose Élisabeth, de Métabetchouanlac-à-la-croix. Le fromage en grains et ses versions assaisonnées au poivron et ail rôti ou aux épices à steak et barbecue font aussi fureur.

Certains clients ont commencé à demander de la crème et l’entrepreneure réfléchit à l’idée.

Des oeufs frais du jour, livrés par les poules élevées en liberté à la ferme, sont aussi disponibles à la boutique située en bordure de la route 169. Du pain frais de la boulangerie Chambord s’ajoute à l’offre les mardis et jeudis.

Dans une semaine, la boutique proposera aussi du boeuf provenant de la Ferme Abénakis, à Mashteuiatsh, propriété du conjoint de Mme Laroche, en plus de produits du porc, dont de la saucisse.

Enfin, au cours de l’été, les clients pourront voir les vaches en tarissement en bordure de la laiterie et constater comment les animaux sont élevés. « On pratique l’agriculture durable depuis plusieurs années », soulève-t-elle, précisant qu’elle n’utilise pas d’engrais chimiques et le minimum de pesticides nécessaire.