UN PÉAGE QUI TOMBE VITE À L’EAU

En lisant des articles du Progrès

du Saguenay écrits à la fin de l’année 1933, on apprend qu’il devait initialement y avoir un péage pour ceux et celles qui emprunteraient le pont de Sainte-anne flambant neuf. Le gouvernement du Québec revient toutefois sur cette décision peu de temps après l’ouverture à la circulation.

« Pour passer sur le pont de Sainte-anne. Bonne nouvelle », titre alors Le Progrès du Saguenay, expliquant que les utilisateurs n’auront finalement pas à payer pour emprunter le pont. Plusieurs articles dénonçant le péage avaient auparavant été écrits.

Le tarif pour les voitures à traction animale était prévu à 25 cents. Même les piétons auraient payé pour le traverser, selon les articles consultés à la Société historique du Saguenay.

C’est finalement le 12 décembre 1933, soit une dizaine de jours après l’ouverture du pont, que le gouvernement revoit sa position.