L’UTILITÉ DU PONT VERT PROUVÉE EN 2013

À la suite de la construction du pont Dubuc, en 1972, les élus de Chicoutimi de l’époque veulent détruire le pont de Sainte-anne. Un mouvement citoyen s’organise pour préserver l’infrastructure. Le pont vert s’avère d’ailleurs bien utile, en 2013, lorsque le pont Dubuc est fermé durant près de 20 jours, à la suite d’un incendie.

Si le pont Dubuc est construit pour remplacer le pont de Sainteanne, c’est que ce dernier ne peut plus supporter l’augmentation du trafic automobile.

Le 30 août 1975, l’éditorialiste du Progrès, Bertrand Tremblay, signe un texte intitulé « Ce serait l’erreur du siècle que de démolir le vieux pont de Sainte-anne ». Le temps lui donne raison.

En effet, le 9 décembre 2013, un incendie éclate sous la structure du pont Dubuc, en raison de travaux qui y ont cours. Le lien est fermé à la circulation automobile jusqu’au 24 décembre, sauf pour les véhicules d’urgence.

Le pont de Sainte-anne se révèle alors fort utile.

Pour traverser la rivière Saguenay en voiture, les automobilistes doivent faire un important détour vers Shipshaw. De longues files de voitures se forment et certains automobilistes doivent compter jusqu’à quatre heures pour traverser la rivière.

Rapidement, le pont de Sainteanne est vu comme une alternative, bien que la circulation de véhicules n’y soit pas permise. Les autorités municipales mettent alors en place des systèmes de navettes de chaque côté de la rivière, avec des stationnements. Les gens peuvent donc traverser la rivière à pied, pour ensuite prendre une navette et se rendre à leur travail, par exemple.

Les militaires de la 3e Escadre de Bagotville sont également mis à contribution, puisque ces semaines de décembre sont particulièrement froides, ce qui rend la traversée du pont à pied difficile. Les militaires installent alors des tentes sur toute la longueur du pont, afin de protéger les marcheurs du vent.

TRAVAUX DE SOLIDIFICATION

L’annonce de travaux de solidification est faite par la ministre des Affaires municipales et députée de Chicoutimi, Andrée Laforest, le 23 juin 2022. Les travaux, dont les coûts sont évalués à 10,6 M $, doivent se terminer à l’automne 2023.