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FAIRE INSPECTER SA MAISON, UNE BONNE FAÇON DE SE SÉCURISER

MARIANE GUAY mguay@lequotidien.com

«Ce sont toutes les composantes accessibles et visibles qui sont vérifiées»

Avant de vendre ou d’acheter une maison, ou tout simplement en prévention, il est préférable de faire inspecter la propriété afin d’éviter les mauvaises surprises. C’est aussi une façon d’assurer la sécurité de la résidence.

La tâche d’un inspecteur en bâtiment est de faire des inspections visuelles. «Ce sont toutes les composantes accessibles et visibles qui sont vérifiées», explique l’inspecteur en bâtiment chez Inspection ADP, Alexandre Doré-pednault.

Ces composantes visibles et accessibles sont nombreuses dans une propriété. À titre d’exemple M. Doré-pednault parle d’une inspection de la toiture, des gouttières, des portes et des fenêtres, du calfeutrage, des pentes de terrain, des galeries et des perrons pour l’extérieur. À cela s’ajoutent les fondations et les cheminées dans certains cas. Quant aux éléments intérieurs, les prises électriques et panneaux électriques seront vérifiés, en plus de la plomberie et les portes et fenêtres.

Ces vérifications réalisées par un inspecteur permettent d’assurer la sécurité des usagers de la maison, surtout en ce qui a trait à l’aspect électrique. Cela permet également de limiter les infiltrations d’eau. «Du côté électrique, cela permet de faire des vérifications sommaires. On n’est pas des maîtres électriciens, mais on vérifie dans le panneau, s’il n’y a rien qui chauffe, voir les disjoncteurs, les fils qui pourraient commencer à chauffer. On va vérifier aussi les prises électriques», confirme-t-il.

Selon Alexandre Doré-pednault, l’inspection d’une maison dépend de différents facteurs, comme son âge. Il mentionne que les normes diffèrent d’une époque de construction à l’autre, ce qui joue dans l’inspection. «Les façons de construire les maisons, les normes si on veut et les codes de bâtiment, ça change au 10-15 ans. On voit des améliorations dans les constructions et on voit des différences dans l’utilisation de différents matériaux. Il faut vraiment y aller selon les années de construction. L’inspecteur ne ferait pas une maison de 1950, comme une maison de 2004.»

Il mentionne justement que selon l’âge des propriétés, certaines problématiques reviennent plus souvent que d’autres dans les rapports d’inspection. «Les mises à niveau dont on va parler souvent, c’est le calfeutrage, tout le silicone, des affaires qui sont faciles et pas chères, mais qui peuvent causer des infiltrations d’eau. Le silicone autour des portes et des fenêtres, ce sont des choses qu’on va répéter souvent. Les gouttières qui sont endommagées qui n’éloignent pas l’eau assez loin des fondations, ce sont des classiques que l’on voit, qu’on répète à toutes les semaines», souligne l’inspecteur qui est dans le domaine depuis un peu plus de 10 ans. Il ajoute à ces «classiques», les toitures, l’isolation, surtout dans l’entretoit, les fenêtres, les pentes de terrain, les valves d’eau et chauffe-eau.

Si certains ajustements nécessitent d’importants investissement comme le fait de refaire sa toiture ou de remplacer un chauffe-eau en fin de vie, d’autres sont très peu onéreux et peuvent être réalisés par les propriétaires. C’est le cas notamment de la correction d’une pente de terrain pour que l’eau s’éloigne de la maison, du calfeutrage des portes et fenêtres ou de l’ajout d’une main courante près de l’escalier. En plus de sécuriser la propriété, ces mises à niveau seront un argument de plus lors de la vente de votre maison, les futurs acheteurs ne pouvant se servir de ces «problèmes» pour demander un ajustement de prix à la baisse.

TOIT & MOI

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2022-08-06T07:00:00.0000000Z

2022-08-06T07:00:00.0000000Z

https://lequotidien.pressreader.com/article/282840784814433

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