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PLUS QUE SATISFAITS

GUILLAUME ROY JOURNALISTE DE L’INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL groy@lequotidien.com

Le Progrès s’est entretenu avec deux entrepreneurs qui sont passés par le Centre en entrepreneuriat multi-ressources (CEMR) et les deux conseillent fortement la formation qui permet de s’élever au-dessus de la mêlée.

LE FORESTIER

« Je voulais aller chercher plus de qualifications, parce que je n’étais pas très scolarisé avec mon secondaire 5 ben limite et mon DEP », lance Keven Dubois, un des propriétaires de The Wood et fils, qui compte maintenant 118 employés. Ce dernier était stressé à l’idée de retourner sur les bancs d’école, mais l’ambiance et le modèle d’enseignement l’ont séduit.

La rencontre avec les différents professionnels, notamment en comptabilité, en leadership et en droit, a provoqué des changements importants au sein de son entreprise. « On a changé de comptable et on a embauché certains des conférenciers pour poursuivre le travail chez nous, dit-il. Je suis maintenant plus qu’un bûcheron. Je suis un entrepreneur. »

Keven Dubois a tellement apprécié son expérience qu’il souhaite que ses partenaires d’affaires suivent la même formation.

LA RELÈVE AGRICOLE

« Je voulais continuer à remplir mon coffre à outils en suivant une formation en entrepreneuriat », soutient Alexandre Bernier, copropriétaire de la Ferme des Mésanges à Normandin.

Et le jeune homme qui est également le président de la Fédération de la relève agricole du Québec n’a pas été déçu. « J’ai appris plein de choses frappantes, notamment de savoir quel type d’entrepreneur je suis grâce à un test de personnalité, dit-il. Ces tests permettent aussi de mieux comprendre la réaction des autres actionnaires. »

Gestion des liquidités, relation d’affaires, gestion d’employés, transfert d’entreprise sont tous des thèmes couverts dans les séjours au CEMR.

« Ça couvre aussi les aspects juridiques pour ne pas se faire planter », note-t-il.

Les notions apprises ont généré des retombées concrètes et rapides pour Alexandre, qui a renégocié ses assurances après un passage au CEMR. Quelques mois plus tard, il avait un accident avec son tracteur qui était désormais couvert grâce aux bons conseils reçus. « C’est important de prendre le temps pour bien faire les choses », note l’entrepreneur agricole.

Avec tout le travail à faire sur une ferme, il est impossible d’être bon dans tout, alors une meilleure formation facilite plusieurs aspects.

« Je recommande fortement la formation au CEMR à tous les entrepreneurs agricoles », conclut-il.

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2022-12-03T08:00:00.0000000Z

2022-12-03T08:00:00.0000000Z

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