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VIVRE À NEW YORK, C’EST COOL

SYLVAIN ST-LAURENT sstlaurent@ledroit.com

Alexis Lafrenière se fiche des comparaisons. Deux ans après le repêchage de 2020, l’ailier québécois réalise que sa production n’a pas toujours été très bonne.

« J’ai eu de bonnes séquences, mais j’ai aussi eu de moins bonnes séquences », reconnaissait-il, cette semaine, lors de son passage à Ottawa.

Les gens qui n’ont rien de mieux à faire s’amusent à comparer les joueurs qui sont issus du repêchage de 2020. Ils arrivent parfois à la conclusion que Lafrenière n’était peut-être pas le meilleur joueur disponible cette année-là.

L’entraîneur-chef des Rangers de New York, Gerard Gallant, aimerait leur dire que tout s’explique.

« Des fois, vous autres, vous pouvez vous acharner sur les kids », dit-il à l’endroit des gens des médias.

« Ici, à New York, Laffy n’a pas toujours eu les plus belles opportunités. Ce n’est pas sa faute. Il est arrivé dans une organisation qui misait déjà sur des joueurs de très grand talent. Pour cette raison, il n’a pas trop souvent fait partie de la première vague de notre attaque massive. »

Chris Kreider, Artemi Panarin et Mika Zibanejad ont effectivement obtenu la part du lion sur Broadway au cours des dernières années.

D’autres joueurs, qui sont repêchés par des formations en reconstruction, sont sollicités plus rapidement.

Lafrenière préfère se concentrer sur autre chose. Il aime bien, par exemple, se rappeler qu’il vit « dans une des plus belles villes au monde ».

« C’est cool, c’est cool. Il y a le hockey. Il y a la vie de tous les jours. C’est juste le fun de pouvoir sortir et faire tout ce qu’on veut dans nos journées de congé. Tu sais, t’es à New York. Il n’est pas trop dur de trouver quelque chose à faire. Des places où aller souper, il y en a à n’en plus finir.

« C’est vraiment cool », répète-t-il. Lafrenière travaille au Madison Square Garden, l’amphithéâtre « le plus chargé d’histoire » de toute la Ligue nationale de hockey.

En plus, malgré son jeune âge, il a pu jouer des matchs importants dans cet endroit légendaire.

Le printemps dernier, les Rangers ont atteint le troisième tour des séries de la Coupe Stanley.

« C’était fou, se souvient-il. Nous avons pu jouer deux matchs numéro sept dans les deux premières rondes. Après avoir gagné ça, nous avons pu atteindre la troisième ronde. Nous n’avons pas réussi à gagner, à la fin. Il nous en a manqué un peu. »

Les Rangers n’ont pas eu à rougir de leur défaite. Au troisième tour, ils ont quand même affronté le Lightning de Tampa Bay.

« L’ambiance était incroyable. Il fallait être là pour le vivre. On aurait dit que le toit de l’aréna allait tomber », raconte-t-il quand même.

Les Rangers connaissent un début de saison légèrement plus difficile. Dans l’adversité, le Québécois pourrait obtenir de meilleures opportunités.

« C’est là que je dois être plus constant. C’est probablement la chose la plus importante quand on commence dans la LNH. Il faut être capable de trouver la constance dans le jeu. Il n’y a pas de recette magique. Je dois continuer à jouer et à travailler fort. Avec une attitude positive. »

Il doit faire tout ça en ignorant la pression qui provient de l’extérieur.

« Moi, je suis là pour jouer au hockey et pour m’amuser », complète-t-il.

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2022-12-03T08:00:00.0000000Z

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