BON DANS LES TROIS ZONES

SUR LA DÉFENSIVE

On pourrait faire preuve de compassion. Le rôle du commentateur sportif n’est pas facile. On plaint surtout ceux qui doivent décrire les matchs, à la radio comme à la télévision. Ces gens travaillent en direct, sans filet de sécurité, pendant trois heures. On peut facilement se mettre les pieds dans les plats. On ne peut cependant pas absoudre Jack Edwards. L’homme qui décrit les matchs des Bruins de Boston au réseau NESN s’en est pris à l’apparence physique de l’attaquant d’expérience Patrick Maroon, cette semaine. Il a surtout passé plus d’un commentaire désobligeant sur le poids du hockeyeur. Avec toute son expérience, M. Edwards devrait savoir qu’il y a des choses à ne pas dire. Il tarde surtout à s’excuser, ce qui le fait mal paraître — et qui fait mal paraître son employeur.

TERRITOIRE NEUTRE

Leon Draisaitl et Connor Mcdavid sont partenaires de jeu durant toutes les supériorités numériques, mais ils jouent rarement ensemble à cinq contre cinq. Il s’agit du scénario de la «dernière chance» pour l’entraîneurchef des Oilers d’edmonton, Jay Woodcroft. Woody a réuni ses deux stars, en début de semaine, et les Oilers ont recommencé à gagner. Qui est surpris?

À L’ATTAQUE!

La bienveillance et la compassion nous guident. C’est pour ça qu’on dit à Kristopher Letang de penser d’abord à sa santé. Le vétéran des Penguins s’est une fois de plus retrouvé à l’urgence, cette semaine. Il a 35 ans et il possède trois bagues de la Coupe Stanley. Il a mérité le droit de se reposer. Il pense à ses enfants. Ça ne sera sans doute pas si simple. «Mon plus grand défi, aujourd’hui, aura été de trouver une façon de l’empêcher de sauter sur la glace. Tanger voulait patiner. Ça vous dit à quel point il est passionné. Il veut être avec ses coéquipiers», a déclaré mercredi l’entraîneur-chef des Penguins, Mike Sullivan. Letang n’a pas encore dit son dernier mot. On ne tombera pas en bas de notre chaise si jamais il effectue un retour au jeu dans la nouvelle année.