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UNE JOURNÉE DE PATROUILLE POUR DEUX DUOS PÈRE-FILS

MÉLANIE CÔTÉ mcote@lequotidien.com

Quatre policiers de Saguenay ont certainement eu les yeux dans l’eau à quelques reprises, jeudi, alors que deux duos père-fils ont pris la route sur le coup de 9 h pour une journée de patrouille.

Serge Lamarre, qui en était à sa dernière journée avec l’uniforme du Service de police de Saguenay (SPS), avait la chance de patrouiller avec son fils Pascal. Même chose pour Éric Tremblay qui était en compagnie d’olivier, mais dans ce cas-ci, la retraite du paternel n’arrivera que le 29 juin prochain.

« Je suis bien fier qu’il soit aussi devenu policier, a confié Serge Lamarre en parlant de son fils Pascal, qui est membre du SPS depuis deux mois. Ce sera une journée fébrile et émotive, surtout quand nous irons voir les mamans, la famille et les grands-parents. Ça faisait longtemps que Pascal disait qu’il voulait rentrer à Saguenay pour qu’on puisse patrouiller ensemble ! » C’est maintenant chose faite !

Le policier Lamarre s’apprêtait ainsi à vivre sa dernière journée à titre de policier avant la retraite, mais il restera impliqué encore quelque temps dans le syndicat.

Comme son collègue, Éric Tremblay s’est dit « émotif et fébrile », quelques minutes avant d’embarquer dans l’autopatrouille, sous le regard de son fils qui, depuis l’âge de 4 ans, dit qu’il veut « arrêter des voleurs ».

Son rêve est devenu réalité, car il est policier depuis un an et demi, et son père aura au final passé 31 années à porter l’uniforme, et ce, dans différents départements, que ce soit la patrouille, la formation ou les unités spéciales d’intervention et de surveillance opérationnelle.

« Nous allons assister les autres patrouilleurs, faire ce qu’il faut pour passer une belle journée ensemble, mais tout en faisant le travail qu’il faut », a dit Éric Tremblay, précisant qu’ils avaient déjà eu l’opportunité de faire un quart de nuit ensemble.

Quand on leur demande quels ont été les moments marquants de leur carrière, les deux ont la même réponse : quand des enfants étaient impliqués. « On s’en rappelle longtemps », confie M. Lamarre, qui ajoute que son premier accident mortel a aussi laissé des traces.

« Tous les accidents, tu t’en rappelles », renchérit son collègue, ajoutant que « j’ai la chance d’avoir une mémoire qui oublie et d’être capable de passer à autre chose ».

Toutefois, les beaux moments sont aussi ceux qui resteront marqués dans leur mémoire. « Quand on se sent utiles, dit Serge Lamarre. Il ne faut pas oublier qu’il y a plus de bons moments que de mauvais. Aussi, quand on répond à un appel, et que plus tard, ils reviennent nous dire merci. »

Les deux fils, qui assurent la relève familiale au sein du Service de police de Saguenay, se disaient tout aussi fébriles avant de commencer cette journée bien spéciale.

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2023-06-03T07:00:00.0000000Z

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