UNE APPROCHE DIFFÉRENTE POUR L’ENSEMBLE RENOUVEAU

Tout en étant associée aux Voix humaines, Jessy Dubé fait partie de l’ensemble Renouveau. Ce quintette formé par de jeunes artistes a su capter l’attention des mélomanes en dépit des embûches résultant de la pandémie, laquelle a coïncidé avec son émergence. Malgré les restrictions imposées dans les salles et malgré l’annulation de quelques concerts en raison des mesures sanitaires, notamment dans notre région, il a imposé une signature bien personnelle, centrée sur la convivialité.

Visiteur assidu à la chapelle Saintcyriac, où les assistances ont suivi une courbe ascendante, il ne sera pas intégré dans la prochaine programmation, annonce toutefois la violoniste jonquiéroise. C’est sans doute partie remise, ce qui ne signifie pas que le Saguenay-lacsaint-jean a quitté son écran radar. Deux sorties estivales figurent en effet à son agenda, les 22 et 23 juillet. Il participera à la série Apéro à Vauvert, présentée à Dolbeaumistassini, avant de se pointer au Camp musical à Métabetchouan.

« Pour monter un nouveau programme, nous tiendrons une répétition intensive en juillet, note Jessy Dubé. En ce moment, par contre, je ne sais pas quel répertoire nous aborderons ni la thématique qui sera adoptée. » Précisons qu’au Camp musical, c’est au cours d’un brunch que l’ensemble Renouveau se produira. Le repas débutera à 10 h, tandis que le volet artistique se mettra en branle une heure plus tard.

Toujours cet été, le quintette fera partie de la série Musique de chambre à Sainte-pétronille, dont on célébrera les 40 ans. Il sera possible de l’entendre à compter de 20 h, le 17 août, dans l’église plus que centenaire de ce charmant village situé à l’île d’orléans. « Nous jouerons également à Cacouna, de même qu’à Fossambault-sur-le-lac, en plus d’effectuer une tournée sur la Côte-nord », mentionne la Jonquiéroise.

Vu de l’extérieur, ça ressemble à un été normal pour l’ensemble Renouveau, mais quelque chose a changé. Au lieu de planifier euxmêmes leurs sorties et d’assumer entièrement les risques en cas de pépin, ses membres laissent la demande venir jusqu’à eux. « Nous faisons moins d’autoproduction parce que c’est difficile, trop imprévisible. L’industrie change et nous allons nous adapter, comme nous l’avons toujours fait. C’est pourquoi désormais, nous préférons nous faire inviter », énonce Jessy Dubé.