POPULAIRES ET RÉGLEMENTÉES LES TROTTINETTES ÉLECTRIQUES ONT LA COTE

Vous les avez peut-être vues sur les routes. De plus en plus de personnes s’intéressent aux différentes technologies de micromobilité électrique, et ce, malgré le flou présent dans la réglementation. Les modèles continuent de se diversifier et plaisent aux amateurs de sensations fortes comme à monsieur et madame Tout-le-monde.

Les questions sont nombreuses au Electric Avenue Saguenay. La boutique axée davantage sur la vente en ligne, lancée en 2020, a vu le jour pour répondre à la demande dans la région.

Au début, Julien Gagnier, propriétaire, se concentrait surtout sur les vélos électriques. Trois ans plus tard, ça représente encore 90 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ce qui réjouit le propriétaire, puisque les vélos électriques ramènent plusieurs personnes vers ce passe-temps, qu’ils avaient abandonné en raison de douleurs ou de difficultés.

Sauf qu’il faut savoir qu’electric Avenue Saguenay n’offre pas que des vélos, mais aussi une panoplie de machines les plus inusitées les unes et que les autres, pour lesquelles la curiosité grandit chaque année. « J’ai beaucoup beaucoup d’appels pour les trottinettes. On sent qu’il y a un engouement et cette année, on s’y est vraiment préparé », confirme-t-il.

La trottinette électrique est souvent ce à quoi les clients s’intéressent de prime abord, puisque c’est l’engin de micromobilité électrique le plus courant. « Il y en a qui aime ça en camping. Plusieurs m’en parlent pour aller au travail. Il y en a qui n’ont pas d’auto et c’est maintenant leur moyen de transport principal. Et il y a des cowboys, ceux qui aiment quand ça va vite! Une trottinette, ça peut aller de 20 à 100 km/h », note Julien Gagnier, qui est également fondateur de Synergym.

Il aide d’ailleurs ses clients afin de bien identifier leurs besoins. Le poids, la vitesse et l’autonomie sont tous des facteurs qui font varier le bon modèle à privilégier pour eux. De plus en plus d’amateurs demandent également des bancs à ajouter sur leurs trottinettes.

Les trottinettes électriques commencent même à faire leur apparition sur les terrains de golf. Munies de panier, elles peuvent transporter les joueurs, comme un kart. Julien travaille d’ailleurs avec certains terrains de golf de la région pour trouver le modèle qui leur convient.

ONE-WHEEL ET GYROROUE

Parfois, lorsque M. Gagnier échange avec un client potentiel, il réalise que ses besoins correspondent davantage à un autre type de bolides.

Pour les amateurs de sensations un peu plus fortes, ce sont les One-wheel qui les attirent. C’est d’ailleurs le premier équipement que vendait Electric Avenue Saguenay lors de son lancement. La technologie est importée de Californie.

Le niveau de difficulté est plus important, même si le propriétaire rappelle que son fonctionnement ressemble à une planche à roulettes ou à neige ou un surf.

« Ce n’est pas ce qui est le plus rapide, mais c’est ce qui est le plus chill. Tu peux t’imaginer nu-pieds, à rouler sur la plage. En fabriquant le One-wheel, ils ont voulu reproduire l’effet de flottaison », explique-t-il. L’appareil peut se déplacer jusqu’à 30 km/h et avoir une cinquantaine de kilomètres d’autonomie.

La différence avec la gyroroue est que la personne ne circule que vers l’avant. Un peu plus difficile à maîtriser, l’appareil demande quelques jours de pratique. Plus stable, il va beaucoup plus vite que les One-wheel, alors que certains modèles atteignent 100 km/h et peuvent disposer d’une autonomie allant jusqu’à 200 kilomètres.

Les limites de l’électricité ne s’arrêtent pas là, car les surfs électriques, qui peuvent être utilisés sur les lacs de manière autonome, commencent à gagner en popularité dans les grands centres, ainsi que les motos électriques qu’il vend en boutique. M. Gagnier ne serait pas surpris d’en apercevoir de plus en plus, au cours des prochains mois.

POPULARITÉ EN LIGNE

M. Gagnier sait que le marché est compétitif en ligne. Plusieurs trouvent des modèles à petit prix sur Internet. Mais il assure que la qualité des produits n’est pas toujours au rendez-vous, alors qu’il reçoit un grand nombre d’appels pour la réparation d’appareils, ce qu’il fait aussi.

Sauf que lorsque la personne ne connaît pas le fournisseur, il ne peut pas offrir le service. D’où l’importance de bien magasiner ces appareils, conseille-t-il, même si cela demande parfois de payer un peu plus.

Sur les réseaux sociaux, on retrouve également des groupes de passionnés comme celui d’onewheel sag/lac, avec sa soixantaine de membres. Gyroroue Saguenay suit le même principe et des gens s’organisent des sorties communes.