LeQuotidienSurMonOrdi.ca

LA COULEUR D’ICI AVANT TOUTE CHOSE

Paul-robert raymond praymond@lesoleil.com — PHOTO COURTOISIE, NISSAN

AU VOLANT

On la voit depuis presque deux ans dans les publicités de Nissan, en tant que porteparole pour la marque japonaise. Bref entretien avec l’actrice québécoise Karine Vanasse, qui a aussi embrassé une carrière dans le Canada anglais et aux États-unis.

D’abord, elle a commencé avec Nissan en 2020 à titre d’ambassadrice du VUS Rogue. Son rôle a évolué en 2021 pour devenir la porte-parole au Québec. Tout récemment, au début du mois de juillet, le constructeur a annoncé le renouvellement de son partenariat avec l’actrice pour les trois prochaines années.

Dans son rôle de porte-parole, Karine Vanasse apparaîtra notamment dans des publicités de Nissan Canada, mais elle sera aussi présente à des événements de la marque, comme la Coupe Nissan Sentra. Il s’agit d’une série d’épreuves qui sont disputées avec des Sentra et des Micra, spécialement modifiées pour la course.

Après 25 ans dans le métier, on peut facilement s’imaginer qu’elle avait déjà eu d’autres propositions de collaboration avec des marques d’automobiles par le passé. Mais pour Karine Vanasse, « c’est aussi une question de circonstances, c’est quoi l’approche [qu’ils prennent]. Il y a la marque, mais il y a l’équipe autour aussi », dit-elle lors d’un entretien téléphonique.

« J’ai aimé la façon qu’ils ont entamé le début des discussions. J’ai aussi senti de leur côté une volonté de travailler avec moi, ajoute-t-elle. Je sentais que ce n’était pas lancé comme ça sur le coin d’une table et qu’il y aurait une collaboration qui a ses propres couleurs à elle. »

Pour Karine Vanasse, la couleur québécoise aux concepts publicitaires est très importante. « Je sais qu’un porte-parole au Québec, c’est quelque chose que Nissan n’avait pas eu par le passé. J’ai senti que Nissan Canada était prêt à faire le move vers le Québec. Je trouvais ça beau de leur part qu’ils avaient envie de faire ça. Je suis consciente de ce que ça implique. Je me disais : “OK, est-ce qu’il va y avoir une agence québécoise qui va travailler sur les concepts d’ici ? ” ou “Estce qu’il y a certaines publicités qui vont être tournées ici ? ” », exprime-t-elle.

Karine Vanasse a vraiment senti que l’équipe l’a bien étudiée et la connaissait bien pour bien axer les publicités qui sont très dynamiques. « Les bonnes associations fonctionnent quand justement le public regarde ces publicités et qu’il ne se pose pas trop de questions. On trouve que ça fait du sens, c’est tout. Les gens sentent que je ne suis pas en train de me déguiser pour parler de voitures. Ils sentent ma personnalité à travers ça... » explique-t-elle.

ÉMOTIVITÉ

Elle sait aussi que l’automobile carbure à l’émotion. « Quand on devient le visage d’une marque, veut, veut pas, tu veux toi-même être rassurée dès le départ. Je savais que j’allais être fière de représenter cette marque et ses valeurs. Ma mère a déjà eu une Datsun 260Z ! [Rires] Les marques, c’est quand même très émotif aussi. Ce qui fait que des clients font confiance à une marque une bonne partie de leur vie. »

L’électrification des véhicules emballe l’actrice qui réalise bien qu’elle fera partie d’une nouvelle vague. « Il y a des nouveaux modèles qui s’en viennent, comme l’ariya. Je suis consciente aussi qu’avec la Leaf, Nissan a été un des leaders dans les voitures électriques. Il y a vraiment la volonté d’amener le reste de la flotte vers ça aussi. Je sentais que si cela se poursuivait, que je ferais partie de cette vague-là. »

VÉHICULES

Et bien sûr, en tant que porteparole de la marque, Karine Vanasse roule avec un produit Nissan. « En ce moment, j’ai un Pathfinder, que j’adore ! J’ai eu le Rogue, aussi. Eh oui ! Quand l’ariya va arriver, je devrais l’avoir. C’est sûr que je fais beaucoup de route, je n’habite pas à Montréal. Je travaille à différents endroits aussi, et j’habite dans les Cantons-del’est. Je suis une bonne candidate pour essayer de prouver à ceux qui hésitent encore comment la route fait partie de notre vie. Je fais plus de 40 000 kilomètres par année. Je roule beaucoup et j’aime conduire », lance-t-elle. « Quand je vais avoir l’ariya et que j’aurai à me déplacer avec et à l’intégrer à mon mode de vie, je pense que je vais pouvoir en convaincre certains qui ne semblent pas prêts à faire le saut. Si ça peut correspondre à mon mode de vie et à ma façon de me déplacer, je pense que ça va pouvoir en rejoindre plus d’un. »

Enfin, peut-on espérer qu’elle devienne la porte-parole pour le Canada ? « Pour le moment, c’est pour le Québec. Nissan a fait ce saut-là. On va voir pour la suite. Je sais qu’il n’y a personne au Canada anglais », conclut-elle.

AUTO

fr-ca

2022-08-06T07:00:00.0000000Z

2022-08-06T07:00:00.0000000Z

https://lequotidien.pressreader.com/article/282355453509985

Groupe Capitales Media